Album photos - Images
laiton ; 27,9 mm
atelier : Monnaie du Louvre ; graveur indéterminé
daté .1620. ; non signé
F 5924
collection personnelle
a/ écu aux armes de l'abbaye timbré d'une couronne fleuronnée et encadré par deux rameaux de laurier liés à la base ;
légende " *COENOB.REG.STI.DIONISII.TESSERA. " avec rosette initiale
r/ sur un large autel, deux angelots agenouillés présentant la tête de Saint-Denis coiffée d'une mitre d'évêque ; " .1620. " en exergue ;
légende " .HAEC.ARA.TVEBITVR.OMNES. "
Saint-Denis, évangélisateur des Gaules et premier évêque de Paris subit le martyr par la décapitation vers 250 A.D. à Montmartre ( étymologiquement " mont du martyr " ). Selon son hagiographie, il se releva et se mit en marche, portant sa tête dans ses bras. Il s'écroula après avoir donner sa tête à une noble dame romaine et à l'endroit où fut enseveli son corps, fut rapidement construite la première basilique. L'abbaye de Saint-Denis porte d'azur à trois fleurs de lys d'or accompagnées en chef d'un clou de la passion d'argent. La légende de revers reprend la devise de l'abbaye. Ce jeton ne semble pas avoir été frappé pour commémorer un événement particulier.
laiton ; 27,5 mm
atelier : Monnaie du Louvre ; graveur indéterminé
daté 1590 ; non signé
var. de M 1371 / var. de F 9976
collection personnelle
a/ écu aux armes de Jacques Laverne coiffé d'un rinceau planté d'un oeillet (?) et d'où tombent deux guirlandes florales encadrant l'écu ;
légende " *SVB VMBRA.ALARVM.TVARVM.PROTEGE.ME.DOMINE "
r/ la Providence tenant une corne d'abondance, la Justice tenant une épée & la Paix tenant une palme debout de face, toutes trois drapées à l'antique ; à l'exergue " .15 - 90. " de part et d'autre d'un petit écu aux armes de Dijon ;
légende " .PROVIDENCIA.IVSTICIA.ET.PACE.VBERTAS. "
Ce jeton commémore semble-t-il l'accession de Jacques Laverne à sa seconde magistrature en 1590. Jacques Laverne, dont on ne sait pas grand chose à part qu'il fut maire de Dijon porte d'azur à trois demi-vols d'or abaissés posés en pairle renversé sur lesquels broche en cœur une rose de gueules. Les armes de Dijon sont, quant à elles de gueules au chef parti, au premier d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée d'argent & de gueules, au deuxième, bandé d'or & d'azur de six pièces à la bordure de gueules. Cet exemplaire présente un diamètre plus important que le type de référence.
cuivre ; 29,5 mm
atelier : Monnaie du Louvre ; graveur : François Marteau
daté 1741 ; signé FM
F 2055 / GP 582j
collection personnelle
a/ tête nue de Louis XV à droite, les cheveux maintenus par un bandeau ; " FM " en lettres cursives majuscules dessous ;
titulature " LUD.XV.REX - CHRISTIANISS. "
r/ Pluton nu, une cape sur les épaules, debout sur un char tiré par deux serpents au-dessus des nuages et semant des pièces d'or sur un paysage campagnard ; à l'exergue sur deux lignes " TRESOR ROYAL / 1741 " ;
légende " QUO NON FUNDIT OPES "
cuivre ; 27,5 mm
atelier : Monnaie de Paris ; graveur : Henri Roussel
daté 1689 ; signé R
F 5955 / GP 390c
collection personnelle
a/ tête nue de Louis XIV à droite ; initiale " R " dessous le long du listel ;
titulature " LVDOVICVS. - .MAGNVS.REX. "
r/ dans un cercle, vue de la façade du grand trianon avec deux parterres " à la française " en avant de l'escalier ; à l'exergue sur deux lignes " .TRIANON. / .1689. " ;
légende " CELERITATE.ET . MAGNIFICENTIA. "
Le grand Trianon, oeuvre de l'architecte Jules-Hardouin Mansart, fut achevé à la fin de l'année 1688 et inauguré le 5 janvier 1689 par une représentation du ballet " le palais de flore "que Louis XIV fit jouer en l'honneur du retour de Monseigneur le Dauphin après ses glorieuses conquêtes en Allemagne. Parmi les danseurs, figurait Pierre Deschars danseur à l'Académie royale en 1682 et qui se fit connaître par sa "danse à deux visages" et celle de Polichinelle. Des traces d'argenture sont visibles sur cet exemplaire.
bronze ; 27 mm
atelier : Monnaie du Louvre ; graveur indéterminé
daté 1723 ; non signé
F 7700
collection personnelle
a/ dans un cercle, vue générale de la ville de Nancy derrière ses fortifications ; un alérion en exergue ;
légende " IETTON.DE.LA.CHAMBRE.DE.VILLE.DE.NANCY "
r/ armes de la ville de Nancy dans un cartouche fleuronné timbré d'une coquille et encadré de deux palmes ; " 1723 " dessous ;
légende " *NON.INVLTVS.PREMOR* " avec rosettes initiale & terminale.
La ville de Nancy porte d'argent à la tige de chardon arrachée de sinople, fleurie de pourpre, chargée de deux feuilles piquantes au naturel, au chef coupé d'un et parti de trois : au 1er fascé d'argent et de gueules de huit pièces, au 2ème d'azur semé de fleurs de lys d'or brisé en chef d'un lambel de gueules, au 3ème d'argent à la croix potencée d'or cantonnée de quatre croisettes du même, au 4ème d'or aux quatre pals de gueules, au 5ème d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure cousue de gueules, au 6ème d'azur au lion contourné d'or, à la queue fourchue, armé, lampassé et couronné de gueules, au 7ème d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules, au 8ème d'azur semé de croisettes recroisettées au pied fiché d'or aux deux bars adossés du même brochant sur le tout, sur le tout d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent.
bronze ; 28 mm
atelier : Nuremberg ; graveur : Conrad Lauffer
non daté ; signé CONRAD.LAVFFERS.
pas de référence trouvée
collection personnelle
a/ buste cuirassé, drapé & lauré de Louis XIV à droite ;
titulature " LVD:XIIII.DG: - FR:ET.NAV:REX. "
r/ écu de France couronné avec adjonction d'un point entre les deux lys du chef ;
légende " .CONRAD.LAVFFERS.RECHEN.PFENING. "
Ce jeton est particulier puisque frappé en bronze alors les jetons de Nuremberg sont généralement en laiton. Il est également d'une grande qualité de gravure & de frappe par rapport à la moyenne des productions germaniques. D'après le buste, je placerais volontiers ce jeton dans les dernières années de la carrière de Conrad Lauffer, entre 1664 & 1668.
laiton ; 27,3 mm
atelier : Monnaie du Louvre ; graveur indéterminé
daté 1608 ; non signé
var. de F 8108 / var. de M 1239
collection personnelle
a/ une femme debout de face regardant vers sa gauche, la main gauche appuyée sur un écu aux armes de la ville et tendant des épis et des grappes de raisins de la main droite, à ses pieds une urne renversée et en toile de fond la ville d'Orléans ; à l'exergue " .AVRELIA. " ;
légende " .POVR.LA.MAISON.DE.VILLE.DORLEANS. "
r/ Charles VII & Jeanne d'Arc en armes agenouillés en prière au pied d'un Christ en croix, le roi à gauche sa couronne posée au sol devant lui, Jeanne à droite ; à l'exergue " .1608. " ;
légende " .A.DOMINO.FACTVM.EST.ISTVD. "
Ce très beau jeton est probablement de fabrication française bien qu'il soit en laiton alors que le type de référence est en cuivre. La ville d'Orléans porte de gueules à trois coeurs de lys d'argent, au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or.
laiton ; 28,8 mm
atelier indéterminé ; graveur indéterminé
daté 1580 ; non signé
F 11771 / M 1000-1146
collection personnelle
a/ écu de France couronné ceint du collier de l'ordre de Saint-Michel ;
titulature " HENRICVS.III.D.G. - FRAN.ET.POL.REX. "
r/ la Paix debout à gauche, adossée à un trophée d'armes et tenant un rameau de laurier dans la main droite ; à l'exergue " 1580 " ;
légende " * PAX . NITITVR . ARMIS " avec rosette initiale.
Il est difficile de déterminer de quel atelier est issu ce jeton car si le style et le diamètre tendent à l'attribuer à un atelier germanique, l'épaisseur du flan correspond quant à elle aux jetons de production française.
argent ; 29,2 mm
atelier : monnaie du Louvre ; graveur : Jean-Charles Röettiers
daté 1726. ; signé JCR
F 786 / GP 534f
collection personnelle
a/ buste habillé de Louis XV à droite portant la cravate & le cordon du Saint-Esprit et les cheveux noués par un ruban ; initiales " JCR " cursives sous le buste ;
titulature " LUD.XV REX - CHRISTIANISS. "
r/ un éléphant marchant à droite, armé pour la bataille et portant sur le dos une tourelle occupée par cinq soldats en armes ; " EXTRAORDINAIRE / DES GUERRES / 1726. " sur trois lignes à l'exergue ;
légende " QUANTUS - IN ARMIS. "
Le buste utilisé sur ce très beau jeton de l'Extraordinaire des guerres fait son apparition vers 1722.
argent ; 29 mm
atelier : Monnaie du Louvre ; graveur : Benjamin Duvivier
non daté ; non signé
F 4451 / GP 744b
collection personnelle
a/ buste habillé de Louis XVI à droite, les cheveux noués par un ruban ;
titulature " LVDOV.XVI. - REX CHRISTIANISS "
r/ écu aux armes du Collège royal de France timbré d'un ornement végétal d'où descendent deux guirlandes de feuillage ;
légende " COLLEGE ROYAL DE FRANCE "
Fondé en 1530 par Guillaume Budé, maître de librairie de François Ier, le Collège royal de France avait pour vocation première d'enseigner des discipline négligées par l'Université de Paris. Deux postes de professeurs furent initialement créés, un pour le grec et un pour l'hébreu, puis ce nombre passa rapidement à dix avec l'enseignement du droit français, du latin, des mathématiques et de la médecine. D'abord appelé Collège royal, il connut différentes appellations avant de recevoir son nom actuel en 1870. Sa devise " docet omnia " figure au centre de ses armoiries qui portent d’azur au livre ouvert d’argent, sur lequel sont écrits les mots Docet omnia, le livre accompagné de trois fleurs de lis d’or, deux en chef et une en pointe. D'après le buste, ce jeton devrait dater de 1777 ou peu après.